HDA) Vipère au poing, Hervé BAZIN
1) Le roman « Vipère au poing » d’Hervé BAZIN est un roman d’inspiration autobiographique et de société. Il l’écrit à 38 ans en 1948, c’est son 1er succès, un triptyque dans lequel il raconte son enfance difficile avec sa mère. Nous avons travaillé sur le 1er roman de ce triptyque, le deuxième se nomme « La mort du petit cheval » et le dernier « le cri de a chouette ». Ainsi, on remarque que l’auteur donne toujours des noms d’animaux pour désigner « sa mère » et non des mots affectifs comme un fils pour sa mère, de façon normale. La première publication date de 1948, moment de la reconstruction de la France après l’Europe touchée par la 2nd guerre mondiale. Ce sujet fut traité lorsqu’il n’avait qu’une dizaine d’années (années 20), il raconte donc sa jeunesse vingt années après. Il s’intéresse à la société dans le contexte de l’a retrouvée.

2) Ce roman est composé de 237 pages et de 25 chapitres. Il a donc volume moyen et des chapitres plutôt courts. Le point de vue narratif est interne : le narrateur s’appelle Jean REZEAU ou autrement appelé « Brasse-Bouillon », il s’agit donc d’Hervé BAZIN, l’auteur durant sa jeunesse. Le titre « Vipère au poing » fut choisi par rapport à une des scènes au début livre ; Jean, enfant, brandit une vipère et l’étrangla jusqu’à son dernier souffle avec admiration. On retrouve cette scène à la fin du livre, comme pour conclure il reproduit ce geste. En agissant ainsi, l’auteur veut montrer qu’il n’a pas changé et qu’il ne changera jamais.
Les passages.
La scène du « Martin Pêcheur », au chapitre seize, « Brasse-Bouillon » repère un nid de ce bel oiseau aux plumes très colorées. Il veut y avoir accès et décide donc, devant ses frères de le trouver et de li pater une épingle dans le cœur, lentement plutôt que de l’étouffer comme e voulait ses frères, alors que celui-ci couvait ses œufs. J’ai choisis cette car on y retrouve beaucoup de cruauté pour de