Hedonisme d'après lipovetski
La culture moderniste, c’est la tendance à préférer ce qui est moderne.
Ce mouvement, apparut durant la seconde moitié du XIXe siècle, était surtout un mode de vie très populaire chez les artistes novateurs, en opposition au mode de vie de la bourgeoisie, basée sur des vieilles valeurs comme « travail, épargne, modération, puritanisme ».
Pour Lipovetsky, la culture moderniste est basée sur «l’exaltation du moi, l’authenticité, et le plaisir ». C’est «vivre le maximum d’intensité, suivre ses impulsions et son imagination, ouvrir le champ de ses expériences », ce qui correspond à la première notion de l’hédonisme : « faire du plaisir le but de la vie.»
C’est alors que dans les années 20, la culture moderniste est adoptée dans la vie courante, c’est ce qu’on appelle la consommation de masse.
La consommation de masse, c’est l’acte d’achat et d’utilisation de biens et services, généralement dans le but de satisfaire ses besoins ou ses désirs.
Pour Lipovetsky, c’est « la grande révolution culturelle des sociétés modernes », la société est conduite par « le culte de la consommation, des loisirs et du plaisir », ce qui se popularise, dans les années 50, par la consommation d’objet de luxe, par la pub, la mode, les médias de masse, et surtout le crédit. Ce dernier est à l’opposé des valeurs bourgeoises « travail et épargne ».Avec une carte de crédit, on peut « immédiatement satisfaire ses désirs », ce qui renvoie à la deuxième notion de l’hédonisme : « maximum de satisfaction, par le minimum d’effort.».
On voit alors apparaître le Capitalisme, qui est pour Lipovetsky, « l’artisan principal de la culture hédoniste », c'est-à-dire « le principe axial de la culture moderne ; sous l’effet conjugué du modernisme et de la consommation de masse ».
On voit donc que le modernisme et la consommation de masse sont les deux facteurs aboutissant à