L’Hédonisme ou la morale du plaisir
1.-Par tradition, nous savons pertinemment qu’un contrat de mariage se réalise entre un homme et une femme, et jamais avec un tiers, et le couple se jure de vivre ensemble et d’être fidèle jusqu'à la mort. Et ceci peu importe ce qui arrivera, en un mot ils se complètent. Par conséquent, nous connaissons le but ultime du mariage, qui est une vie conjugale, remplie d’amour, de confiance, de sincérité… donc il est impondérable pour la survie d’un couple, d’observer ses quelques maximes pré cités. Supposons, dans la présentation, Maryse se laisse emporter par ses pulsions et ses sentiments ; en les prenant pour prétexte pour coucher avec Jean-François. Tout d’abord elle va violer la confiance de son mari, déshonorer son serment, son engagement de mariage, et son action sera qualifiée d’immorale. Par conséquent, en cherchant à satisfaire un plaisir non nécessaire, elle oublie en fait, qu’elle peut détruire son foyer si son mari Philippe l’apprendra, et peut être dénigrée par la société. Ce problème posé est un problème éthique, le fait que Mme Maryse veut avoir une aventure avec quelqu’un qui n’est pas son mari, sans se rendre compte de la répercussion que cela puisse avoir sur sa personnalité.
2.-Le terme Hédonisme qui vient du grec Hêdonê qui signifie « plaisir » fut inventé au XIXe siècle pour designer l’ensemble des morales passées et présentées qui accorde une place prépondérante au plaisir. En fait, les morales du plaisir considère l’hédonisme comme le but ultime de toute action. Et c’est ce concept qui définira si un geste doit être posé ou évité, et qu’elle effet ce dernier peut avoir sur le plaisir lui-même. De ce fait, nous exposons trois conceptions différentes du plaisir : tout d’abord, la conception radicale des Cyrénaïques, puis une conception modérée - celle de Platon, et enfin celle d’Épicure.
a.- Pour un partisan de l’hédonisme radical, cette situation, dont Maryse se trouve, serait traité par la thèse