Collectif – Paris Moulin
Avril 2011
FICHE – PHILOSOPHE

JEAN-JACQUES ROUSSEAU

1. BIOGRAPHIE

Quand ? (chronologie de base) – Où ? (lieu et itinéraires, si voyages)
1712-1778. Né à Genève, orphelin de mère (morte à sa naissance). Enfance livrée à elle-même, adolescence chaotique, s’enfuit à 16 ans, il court les routes à pied. Recueilli en Savoie par Madame de Warens, pieuse et originale, chez qui il reviendra trois fois, repartant entre temps sur les routes, apprenant la musique, vivant de bric et de broc. Il se convertit au catholicisme, mène quand il est chez elle une vie heureuse et studieuse, comblant méthodiquement les lacunes de son instruction déficiente.
S’installe à Paris en 1742, où il vit pauvrement. Il fréquente les encyclopédistes se fait connaître mais n’est à l’aise nulle part. Il se lie avec une servante d’auberge, Thérèse qu’il épousera et dont il aura 5 enfants qu’il met à l’assistance publique (banal à l’époque).
Encouragé par Diderot, il participe au concours organisé par l’Académie de Dijon sci dont il remporte le prix et qui lui vaut la célébrité, tout comme un opéra joué devant le roi. Mais gauche et timide, mal à l’aise dans les milieux, mondains, il ne sait pas accueillir ce succès et son humeur étrange le brouillera peu à peu avec tous ses amis.
Dans une seconde participation au concours de l’Académie de Dijon, il précise sa pensée en critiquant l’injustice de la société contemporaine. Il retourne à Genève, abjure le catholicisme, puis rentre en France. Invité par Mme d’Épinay, il s’installe près de Montmorency dans la maison des champs de cette dernière, l’Ermitage où il écrit énormément, entre autres, L’Émile, le Contrat social, La Nouvelle Héloïse
En 1762, un extrait de l’Émile, La profession du vicaire savoyard, qui prône une religion naturelle, l’oblige à passer en Suisse pour échapper à l’emprisonnement.
Il erre à nouveau, pendant 8 ans, selon les invitations qui lui sont faites, dont un séjour à l’Île