Cette maladie est héréditaire, c’est-à-dire qu’il faut avoir au moins un parent daltonien pour risquer d’être atteint de daltonisme à son tour. De plus, il faut préciser que le daltonisme n’est pas une «maladie génétique » mais une « anomalie génétique », en effet, le daltonisme n’évolue pas dans le temps. D’ailleurs, étant donné que la maladie n’évolue pas, on pourrait envisager la création d’un traitement contre le daltonisme, mais à ce jour, aucun n’a été découvert..
Cette anomalie de la perception des couleurs fut découverte au XVIIIème siècle, par un daltonien lui-même, nommé John Dalton. Celui-ci était un physicien et chimiste anglais, qui, étant atteint de ce que l’on appelait « la cécité des couleurs », décida de faire des recherches sur sa maladie.
C’est en 1794, qu’il publia un article intitulé « Faits extraordinaires à propos de la vision des couleurs », dans lequel il décrivit ses troubles de la vision et qu’il ouvrit la voie à des recherches sur la perception anormale des couleurs. Dans cet article, il explique que depuis sa naissance, il possède un défaut au niveau de la vision des couleurs. Ainsi, des études ont commencé à être menées pour connaître les origines de cette maladie, de plus en plus prise au sérieux. En effet, à l’époque de Dalton, le daltonisme n’était pas considéré comme quelque chose de « grave » et aucune recherche n’avait été menée sur cette anomalie. Maintenant, au XXIème siècle, des tests de dépistage sont faits sur les jeunes enfants, que cela soit à l’école ou lors des visites médicales.

L’œil, organe de la vue, peut, grâce à trois types de cellules rétiniennes appelées les cônes, percevoir les couleurs. On sait que les trois types de cônes, perçoivent chacun une couleur différente : l’un le rouge, l’autre le bleu et le dernier le vert (voir l’image ci-dessous), grâce à des pigments. On sait aussi que les informations envoyées au cerveau permettent de déterminer la couleur vue en définitive par l’homme.
Cependant, on