Hier, c'est par un piquet de grève qu'ont été accueillis les clients de Bricomarché, rue François-Mitterrand. L'ensemble du personnel avait cessé le travail pour une durée indéterminée. Les 14 salariés entendent, par cette action, protester contre la dégradation des conditions de travail et le climat délétère au sein de l'entreprise depuis l'arrivée du nouveau directeur, il y a un an et demi. Ils expriment aussi des inquiétudes quant à leur avenir. En effet, comme l'explique Fabrice Bellec le représentant du personnel, également délégué syndical Force ouvrière (FO), « Notre magasin est en formule de portage, rattaché au groupe Intermarché dont le directeur est, comme nous, également un salarié. Les directions nationale et régionale souhaitent que le magasin devienne indépendant. L'autre enseigne hennebontaise du groupe a, semble t-il, trouvé un repreneur, nous nous sommes dans l'expectative ». Absence de dialogue social Mais, c'est avant tout l'absence de dialogue social, de méthode de travail, les brimades, qui sont pointés du doigt par les grévistes, qui à titre d'exemple évoquent la décision du directeur de supprimer la salle de pause, remise en place après l'intervention du délégué auprès de l'inspection du travail. Un délégué qui, selon eux, a ensuite été victime de sanctions injustifiées (un blâme) dont ils demandent la levée car « Il n'est intervenu que dans le cadre de ses prérogatives ». Contactée par téléphone, la direction du magasin n'a pas souhaité réagir.
Hier, c'est par un piquet de grève qu'ont été accueillis les clients de Bricomarché, rue François-Mitterrand. L'ensemble du personnel avait cessé le travail pour une durée indéterminée. Les 14 salariés entendent, par cette action, protester contre la dégradation des conditions de travail et le climat délétère au sein de l'entreprise depuis l'arrivée du nouveau directeur, il y a un an et demi. Ils expriment aussi des inquiétudes quant à leur avenir. En effet, comme l'explique Fabrice Bellec le