Henri poincaré
Pour moi cette phrase évoque le fait que l’on peut douter ou croire en tout sans réfléchir car pour qu’on choisissent une des deux solutions on doit avoir des arguments qui empêche la réflexion de chercher plus loin que nos représentations initiales de la pensée.
Pour moi l’expérience donne l’unique vérité. Ce qui n’existe pas n’est pas réelle et il ne suffit pas de croire en quelque ’chose pour que se le sois. L’expérience nous apprend quelque ‘chose de nouveau et nous en donne la certitude de l’existence elle-même. Nul ne peut constater se fait selon moi. La science est faite de faits tout comme l’homme est fait de chair. Nous ne devrions pas douter de toutes choses ou croire toutes choses, car l’on a surement déjà entendue la phrase « je crois ce que je vois ». Sinon il serait trop facile de croire en des choses inexistantes ou douter de chose qui existe réellement. Un fait quand à lui est existant car cela est quelque ‘chose qui a été reproduit et constater par la même occasion.
Car sans généralisation, la prévision est impossible. Les circonstances où l'on a opéré ne se reproduiront jamais toutes à la fois. Le fait observé ne recommencera donc jamais ; la seule chose que l'on puisse affirmer, c'est que dans des circonstances analogues, un fait analogue se produira. Pour prévoir il faut donc au moins invoquer l'analogie, c'est-à-dire déjà généraliser.
Si timide que l'on soit, il faut bien que l'on interpole ; l'expérience ne nous donne qu'un certain nombre de points isolés, il faut les réunir par un trait continu ; c'est la une véritable généralisation. Mais on fait plus, la courbe que l'on tracera passera entre les points observés et près de ces points ; elle ne passera pas par ces points eux-mêmes. Ainsi on ne se borne pas à généraliser l'expérience, on la corrige ; et le physicien qui