1. « J’ai disloqué ce grand niais d’alexandrin » déclare Victor Hugo dans un poème des Contemplations : Réponse à un acte d’accusation. Dans quelle mesure cette formule s’applique-t-elle à Hernani ? 2. Le théâtre classique imposait le respect de l’unité de lieu : l’action se déroulait dans un endroit unique. Le drame romantique rompt avec cette règle ; combien de lieux différents avez-vous relevé et lesquels ? 3. L’unité de temps, autre règle des classiques, imposait que l’action se déroule en vingt-quatre heures au plus. Est-ce le cas pour Hernani ? Justifiez votre réponse. 4. Autre originalité du drame romantique, la volonté de créer une « couleur locale ». Comment Hugo s’y prend-il pour donner à sa pièce son caractère espagnol ? (donnez au moins deux éléments) 5. Certaines scènes de la pièce mêlent les registres comique et tragique ; donnez deux exemples de scènes de cette nature. 6. On a reproché à Hugo d’avoir fait fi des bienséances, en ne respectant pas, par exemple, les conventions (langage, attitudes, etc.) liées au rang social des personnages. Donnez deux exemples de cela en ce qui concerne le personnage du roi don Carlos. 7. À trois reprises, au cours de la pièce des personnages sont amenés à se dissimuler dans des cachettes; qui sont ces personnages, et où se dissimulent-ils ? 8. Que symbolise le cor qu’Hernani confie à don Ruy Gomez lors de l’acte III ? 9. Hernani a une occasion de récupérer ce cor ; quand, où, et à quelle condition ? 10. Pourquoi ne le fait-il pas ? 11. Quand apprenons-nous qu’Hernani est, en réalité, Jean d’Aragon, grand d’Espagne ? (À quel acte, et dans quelles circonstances ?). 12. Pourquoi fait-il ainsi connaître sa véritable identité ? 13. À deux reprises, il soupçonne doña Sol de le trahir. Dans quelles circonstances ? 14. Comment celle-ci lui montre-t-elle qu’elle est restée fidèle ? 15. Don Ruy Gomez est un personnage qui peut susciter des jugements divers ; comment le