Heureux qui comme Ulysse lecture ana temporaire
« Heureux qui comme Ulysse.. », de Joachim Du Bellay, « Les Regrets »1558. Le recueil des Regrets est publié en 1558 losque Du Bellay revient de Rome, où il a plusieurs années auprès d’un de ses cousins, cardinal Jean Du Bellay. Ce grand humaniste, proche de Ronsard, participa au mouvement de la Pleïade.Intéressé et attiré par l’Antiquité et le savoir, il était heureux de découvrir cette ville. Cependant, très vite il désenchante, et devient nostalgique de son pays natal, l’Anjou. Ce sonnet très connu « Heureux qui comme Ulysse… »met d’ailleurs en avant ce mal du pays. Il effectue une comparaison entre la ville italienne et sa province française, à l’avantage de cette dernière. Il choisit ce moyen pour nous faire partager sa déception devant Rome, et sa tristesse d’être loin. De quelle manière exprime-t-il ses regrets ? Nous observerons tout d’abord le caractère humaniste du poème, avant de mettre en avant l’émotion qui s’en dégage. I- Un poème humaniste. a) Les références à l’Antiquité.
◾dès les deux premiers vers évocation de l’Antiquité à travers deux héros mythologiques grecs Ulysse (de l’Odyssée) et Jason (la quête de la Toison d’or)
◾évocation de l’importance des voyages et des découvertes dans le premier vers, valeur humaniste.
◾Dans les deux dernières strophes, description de Rome : « des palais romains »(v.10), « marbre dur »(v.11)(bâtiments ), « Tibre latin »(v.12), « mont Palatin »(v.13)(indications géographiques, Tibre=fleuve de Rome, Palatin=une des sept collines de la ville) b) Eloge de la France.
◾Deuxième strophe centrée sur la description méliorative de son village, caractère rassurant et chaleureux : « petit »(v.5), « cheminée »(v.6), « clos »(v.7), « province »(8).
◾Les deux derniers tercets sont composés de comparaisons entre l’Anjou et Rome, à l’avantage de la terre natale de