Heurs et malheurs scolaires en milieux populaires
I) Les traits familiaux analysés a. Des dispositions b. Les conditions de leur construction II) Relation entre configuration familiales et scolaires c. Formes de relation d. L’intégration symbolique de l’expérience scolaire
Introduction
L’objet de l’enquête de Bernard Lahire :
Comprendre des situations objectivement surprenantes, en tout cas, atypique, de réussite scolaire dans des familles peu dotées en capitaux scolaire.
Pourquoi c’est atypique, parce que ça s’inscrit dans le prolongement des travaux sur les inégalités social, on comprend que, en général, la réussite scolaire va de pair avec la dotation scolaire des parents. Les enfants réussissent d’autant mieux que leurs propres parents sont déjà eux-mêmes fortement diplômé.
Pour comprendre ces situations-là, il va analyser les situations de réussite et d’échec (réussite ou échec dans l’école élémentaire d’enfants issus de milieu populaire). Il va ainsi interroger un milieu de catégorie social relativement homogène (parents qui ont peu de revenu et qui sont peu diplômés), et il va s’intéressé à ce qu’il appelle des différences secondaires susceptibles d’expliquer que certains réussissent tandis que d’autres sont en difficultés.
B. Lahire va s’intéresser à la socialisation familiale que connaissent les élèves d’écoles élémentaires et à ses effets sur la construction cognitive, sur le développement cognitif des enfants. Autrement dit, il s’intéresse à la socialisation familiale que connaissent les élèves et à ses effets sur leur construction de disposition, ou comme le dirait Bernard Lahire, ses effets sur leur construction de schème, d’interprétation et d’action.
Il s’intéresse à la socialisation familiale dans ces rapports, dans ses relations, ses liens, avec la socialisation scolaire. Ce qui l’intéresse ce sont les liens entre socialisation familiale et socialisation scolaire.
Pour lui, l’enfant est pris