Heurts devant le Parlement a Kiev un mort une centaine de blesse s
C'est la première fois depuis le soulèvement pro-européen de Maïdan début 2014 qui avait conduit à la chute du président prorusse Viktor Ianoukovitch que la capitale ukrainienne connaît de tels violences.
Les affrontements ont opposé les forces de l'ordre à, notamment, des membres du parti nationaliste et antirusse Svoboda en colère à l'idée de voir les députés accorder une plus grande autonomie à leurs ennemis jurés des territoires de l'Est de l'Ukraine sous contrôle des rebelles séparatistes.
Le président Petro Porochenko devait s'adresser à la nation alors que son gouvernement, le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov en tête, accuse le parti Svoboda et ses "bandits" d'être responsables des violences.
Svoboda, qui n'a pas réussi à intégrer le Parlement lors des dernières élections législatives, est un parti d'extrême-droite dont le leader Oleg Tyagnibok s'est fréquemment illustré pour ses excès verbaux contre contre les Russes ou les juifs.
Rassemblés dans la matinée devant le Parlement pour dénoncer un projet "anti-ukrainien" et "pro-Poutine", plusieurs centaines de manifestants, dont de nombreux nationalistes et de militants de Svoboda, avaient commencé à jeter des grenades fumigènes sur la police qui défendait le bâtiment quand ils ont appris que le texte avait été adopté.
Rapidement, le ton a monté. Et un engin explosif lancé depuis la foule est ensuite tombé devant l'entrée principale du Parlement, faisant de nombreux blessés, essentiellement des membres de forces de l'ordre mais aussi plusieurs journalistes, a constaté un journaliste de l'AFP.
Un membre de la Garde nationale a succombé à un éclat dans le coeur selon Natalia Stativko, la porte-parole du ministre