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- Il a reconnu en Rastignac un jeune noble de province, "baron" sans fortune venant d'une région, qu'il semble bien connaître où "l'on trouve plus de châtaignes que de pièces de cent sous"(l.24) i.e. de 5 francs. Donc une région rurale à l'économie rudimentaire et où les "seigneurs" ont peu de revenus.
- Il a compris que Rastignac, sortant de la pension Vauquer, a été fasciné par le "luxe" des salons parisiens.
- Il a deviné en lui l'être d'instinct, "l'animal" qui a "flairé" cette richesse (l.18-19) et qui, pas plus qu'un chien n'est prêt à lâcher "l'os" qu'il a entre les mains.
- Il a perçu enfin les limites de ce "jeune homme" incapable de dissimuler et qui se promène avec toute sa nouvelle ambition marquée "d'un mot" sur son "front" (l.20) ; incapable aussi, sans doute, d'être un "génie". (le talent est si "rare") "acharné au combat".
2è IA Ajoutons que Vautrin est, curieusement, bien renseigné sur son protégé :
- Il connaît les visites de Rastignac. l.17-18 : répétitions, parallélisme, passés-composés "Vous êtes allé... vous êtes allé..."
- et la démarche auprès de sa famille : l.22 "Vous avez saigné vos soeurs"
II ° partie
Transition : Cet exposé de Vautrin constitue une véritable démonstration dans laquelle le maître utilise toutes les ressources de l'art de convaincre.
1° § Vautrin passe d'abord en revue les différents moyens de "parvenir"
1è IA Le métier d' "avocat" (l.1) et/ou le "travail" (l.25) ? Il emploie la 3è personne du singulier ("Le baron veut-il...") et fait ainsi mine de prendre le recul d'un observateur objectif. Mais c'est pour mieux mettre en évidence la difficulté de l'entreprise.
- antithèse entre l'exclamation flatteuse "oh ! joli !" (l.1) et la nécessité tout de suite affirmée et soulignée par une asyndète : "Il faut pâtir." La peine à endurer et à prévoir est accentuée par des allitérations en /p/ et /t/ ("pâtir