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Thématique: Rimbaud arrive dans un cabaret de Charleroi après une longue route. Dès son entrée dans le cabaret, il se met parfaitement à son aise. Dans ce poème , l’auteur exprime dans un premier temps son bien être puis dans un deuxième temps son côté provocateur.
Les indications spatio temporelles sont présents. Rimbaud a écrit ce poème en 1870 un jour d’octobre. La saison mise en évidence est l’automne (“un rayon de soleil arriéré” v14). Le titre nous indique qu’il est cinq heure du soir et le premier vers nous indique qu’il marche depuis huit jours. Cela crée un effet de réel qui montre l’état de fatigue de l’auteur et ce poème reflete sa vie avec l’utilisation du pronom “je”.Le bien être de l’auteur se traduit tout d’abord par sa décontraction : “j’avais déjà déchiré mes bottines” v1, “j’allongeais les jambes” v5, “je contemplai les sujets” v6. Ensuite, il se traduit par la gourmandise et la faim de l’auteur: les adjectifs “rose” , “blanc” et “parfumé” (v12) ont une connotation méliorative. Nous remarquons le champs lexical de la bonne ambiance (“adorable” v7, “aux yeux vifs” v8, “rieuse” v10, “dorait” 14) qui traduit l’ambiance chaleureuse du cabaret. Le décor de l’auberge est plaisant avec la présence de couleurs vives notamment la couleur “verte” (v6) mise en évidence avec l’enjambement.
Le poème a une forme traditionnelle: le sonnet. Mais il marque une rupture avec le sonnet traditionnel car dans les deux quatrins il emploit des rimes croisées plutôt que des rimes embrassées , nous avons donc à faire à un poème provocateur par le non respect des formes traditionelles du sonnet. Les enjambements au vers 4, 11, 12 et 13 mettent en valeur le champs lexical de la nourriture « beurre », « jambon tiède » , « jambon rose » , « d’ail » ce qui accentue l’affamement du narrateur. Au vers 9, le narrateur désigne la serveuse qui dégage de la sensualité en étant « rieuse » (v10) avec un registre famillier (« celle-là ») mis