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Dubuffet redéfinira souvent l'art brut, cherchant à le distinguer de l'art populaire, de l'art naïf, des dessins d'enfants, créant même la Neuve Invention au sein de sa collection (cf. ci-après « De l'art brut à l'art singulier »).
Les symboles de Dali
Les symboles daliniens
Une étude de l’Œuvre de Dalí, révèle quelques symboles systématiquement présents dans tous ses travaux. Il s’agit d’objets fétiches qui, apparemment, ont peu de points communs : béquilles, oursins, fourmis, pain…
Dalí utilise ces symboles de manière à rendre plus prégnant le message de sa peinture. Le contraste d’une enveloppe dure et d’un intérieur mou est au cœur de sa pensée et de son art.
Ce contraste extérieur/intérieur (dur/mou) s’accorde avec la conception psychologique selon laquelle les individus se fabriquent des défenses (dures), tout autour de la psyché vulnérable (souple). Dalí connaissait très bien l’œuvre de Freud et de ses disciples, même si son iconographie ne dérive absolument pas de la pensée psychanalytique.
ANGES
Ils ont le pouvoir de pénétrer la voûte céleste, de communiquer avec Dieu et d’accomplir ainsi l’union mystique qui préoccupe tant le peintre. Les figures d’anges peintes par Dalí empruntent souvent les traits de Gala, incarnation, pour Dalí, de la pureté et de la noblesse.
BEQUILLES
Elle peut constituer le seul appui d’une figure ou le support nécessaire d’une forme incapable de tenir debout toute seule. Dalí la découvre, enfant, dans le grenier de la maison paternelle. Il s’en empare et ne pourra jamais s’en séparer. Cet objet lui donnait une assurance et une arrogance dont il n’avait jamais