Un critère souvent utilisé pour définir un commerce de proximité est sa surface. Selon les critères de l’Institut National de la Statistique et des études économiques (INSEE), les établissements spécialisés dans le commerce alimentaire de proximité sont répertoriés sous les codes 47.11B et 47.11C de la Nomenclature d’Activité Française[2]. Intitulées respectivement « Commerce d’alimentation générale » et « Supérettes », ces classes comprennent le commerce de détail non spécialisé à prédominance alimentaire en magasin. La surface de ces points de vente n’excède pas 120 m² pour les premiers et est comprise entre 120 et 400 m² pour les seconds. Mais cette définition, prenant en compte uniquement des critères de taille et de nature du commerce ne peut être considéré complète, tant l’idée de proximité implique la notion de contact et de contiguïté. De plus, elle occulte certains types de magasins de proximité, tels que les pharmacies par exemple.
Selon une étude menée en 2005 par l’Institut de Sondage Lavialle (ISL) auprès d’un échantillon de 1200 personnes, le commerce de proximité, qu’il soit en zone rurale ou en ville, fait l’objet d’évocations multiples par les consommateurs : facilité, rapidité, proximité du domicile, qualité d’accueil.
Il existe différents types de commerce de proximité. On peut les classer en deux grandes catégories : les commerces de proximité traditionnels, et les commerces de proximité alimentaires de petites tailles.
Le commerce de proximité traditionnel regroupe des magasins spécialisés, tels que les boulangeries, boucheries, ou encore pharmacies.
Les magasins d’alimentation de petite taille quant à eux appartiennent à des enseignes nationales, regroupant des enseignes pluri disciplinaires, tels que les supérettes et supermarchés de petites tailles, et Hard