HIDA BOLTANSKI PERSONNE
Problématique : Comment un artiste peut-il transmettre la mémoire de la Shoah ?
Description et explication de l’œuvre
Dans cette installation, Christian Boltanski empile des tas de vêtements, des piles de boîtes, comme ceux qu’on a découverts dans les camps d'extermination.
Au Grand Palais, le lieu d’exposition de l’œuvre, on se rend compte du gigantisme du processus d'extermination parce que c’est très grand.
Photo 1
On peut observer une immense pile de vêtements, il y en a 200000 et chacun représente une personne. Cette pile composée de vêtements atteint dix mètres de haut. Il y a toute sorte d’habits de toutes les couleurs. Ces vêtements sont entassés les uns sur les autres comme les cadavres des juifs exterminés. Cette pile immense rappelle le nombre de personnes exterminées et le gigantisme de l’extermination. L’artiste veut dénoncer l’extermination industrielle, le génocide des individus représentés par leurs vêtements.
Photo 2
Sur cette image, on observe soixante-neuf rectangles, qui rappelle des carrés de cimetière et qui sont recouverts de vêtements usagés. Boltanski a dit : « Ce qui m’intéresse, c’est que le spectateur ne soit plus placé devant une œuvre, mais qu’il pénètre à l’intérieur de l’œuvre. Plutôt qu’objet de contemplation, cette installation forme un espace d’immersion. » L’artiste ajoute le son des cœurs des victimes qui battent et les battements deviennent de plus en plus fort au fur et à mesure qu’on découvre l’œuvre. C’est un cimetière où l’on entend les cœurs battre. On ne peut pas oublier ces milliers de vie humaine détruite par la machine nazie.
Photo 3, 4 et 5
Au-dessus des vêtements et d’objets rappelant ceux ayant appartenu à des juifs exterminés, Il y a une grue mécanique, comme la grosse