Copy of Analyse littéraire (sujet 2) _ Karen AbboudHyppolite, le héros maléfique
Le théâtre classique apparaît dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Ce théâtre est caractérisé par la tragédie et la comédie. Le théâtre tragique fait appel à la fatalité, tandis que le théâtre comique a pour but de faire rire les spectateurs. Dans une tragédie, le héros ne peut malheureusement pas échapper les forces divines et cela mène toujours à sa mort. Dans la pièce de théâtre Phèdre de Jean Racine, Hippolyte …afficher plus de contenu…

Tout d’abord, lorsque
Théramène raconte à Thésée comment Hippolyte a tué le monstre marin, on constate que lui seul a été assez courageux pour l’affronter et c’est seulement lui qui a été en mesure de le blesser et de le tuer. À la ligne 1527, lorsque Théramène dit: «Hippolyte lui seul digne fils d’un héros, arrête ses coursiers, saisit ses javelots, pousse au monstre, et d’un dard lancé d’une main sûre il lui fait dans le flanc une large blessure.» Ce passage prouve que uniquement
Hippolyte a pu prendre son courage à deux mains et se combattre contre cette créature. De plus, son héroïsme est mis en valeur, parce que d’après son gouverneur, Théramène, tout fuit et cherche un asile. Cette métonymie prouve que Hippolyte est le seul qui est resté pour …afficher plus de contenu…

Neptune n’a pas perdu son temps et il a immédiatement tué Hippolyte. Lorsque Thésée apprend la mort de son fils, il dit: “Les dieux impatients ont hâté son trépas?” Thésée regrette la décision qu’il avait prise et il ne voulait pas que Neptune prenne la vie de son fils. Cependant, une fois que l’aveu est fait, Thésée ne pouvait pas revenir sur ses paroles. Il utilise un euphémisme pour atténuer sa douleur et sa souffrance. Hippolyte n’a pas eu la chance de démontrer à son père qu’il est innocent et qu’il est digne d’être son fils. Il a tué le monstre pour qu’il lui montre qu’il ne l’a pas trahi.
Malheureusement, le ciel est plus rapide et Hippolyte n’est plus de ce monde.
Additionnellement, à la ligne 1539, Théramène dit: “On dit qu’on a vu même en ce