Hist
1) un phénotype peut être défini à différentes échelles Un phénotype peut être caractérisé à différentes échelles (cf TP): ¥ individuelle, ou il se caractérise par un ensemble de caractères apparents (symptômes d'une maladie par ex.) ¥ cellulaire, où il s'exprime par les caractères des cellules à l'origine des symptômes observés. ¥ moléculaire, où il correspond à des modifications de la structure des molécules, lesquelles sont la cause des caractères cellulaires différents. L'environnement peut également modifier les phénotypes, qui en sont donc aussi dépendants.(ex: phénylcétonurie, phénotype arriération mentale évité si la nourriture ne contient pas de phénylalanine, non dégradée chez ces individus, jusqu' à 4 ou 5 ans) 2) Le phénotype dépend majoritairement des protéines On peut relier un phénotype individuel particulier à une modification de la structure d'une protéine (cf TP). 21- les protéines sont des enchaînements d'acides aminés Les protéines sont formées d'une suite de molécules plus petites, les acides aminés (AA). Il existe une vingtaine d'acides aminés, ce qui donne un nombre extrêmement élevé de combinaisons possibles, une protéine pouvant comporter plusieurs centaines d'AA. La suite des AA est appelé séquence de la protéine. Les protéines sont donc comparables à des "rubans" d'AA. Ce ruban se replie ensuite dans l'espace, ce qui donne à la protéine un volume, une forme bien définie (doc b p17) 22 - les protéines dépendent du génotype Il existe un parallèle entre les variations d'un caractère présenté par divers individus d'une même espèce et les variations de la structure d'une protéine chez ces mêmes individus (ex: drépanocytose, cf TP). Dans le cas de phénotypes aisément repérables (maladies), une transmission héréditaire peut être mise en évidence, ce qui revient à montrer qu'il existe un (ou plusieurs) gène correspondant au phénotype observé. On passe donc de la relation un