Histoire de la pensee economique
Smith avec cet apologue de la main invisible aurait formulé une des principales propositions de la théorie "libérale". Smith n'est pourtant pas le point de départ, même si « la richesse des nations » est un ouvrage de référence.
L'apologue de la main invisible:
Le terme de main invisible dans « la richesse des nations » intervient une fois dans le livre 4 et indirectement dans le livre 1.
Le livre 1:
Personne n'est autonome, on a besoin des autres. Mais l'aide des autres ne provient pas de leur bienveillance. On obtient ce que l'on souhaite des autres en s'adressant à leur amour propre (égoïsme). Ici la société fonctionne par un échange réciproque fondé sur l'égoïsme et l'intérêt de chaque contractant et non pas la bienveillance de chacun.
Livre 4 :
Chacun en agissant sur un marché voit son intérêt personnel. L'individu poursuit son intérêt propre et ne fait pas l'intérêt général et pourtant il a agit dans l'intérêt général mais de manière non intentionnelle (équilibre optimal). On le réalise beaucoup plus efficacement que si on avait voulu le réaliser intentionnellement.
Ce type de propositions a fait l'objet d'un scandale. A la base de la prospérité d'un état, de la richesse des gens, il y a un vice. Cela conteste une tradition basée sur la répression des vices et l'apologie de la vertu (vision stoïcienne et chrétienne de la morale). Selon Smith, le marché fonde la société, le lien est fondé par le marché sans passer par un autre principe. Les individus ont des rapports grâce aux échanges.
I/ Les grandes idées
Etape 1: réflexion sur l'économie
Elle se déroule sur une grande période allant de l'antiquité grecque au Moyen-âge (réflexion médiévale)
Ces deux grandes époques ont une chose en commun : la réflexion sur l'économie n'est pas autonome.
Les auteurs n'ont pas l'objectif de fonder une science économique.
Dans l'antiquité grecque, ce qui prévaut c'est la réflexion sur l'éthique et la politique.