Chapitre 2 : L'économie subordonnée aux impératifs politiques et juridiques (1450 – 1750)
Introduction : De la pensée grecque à la fin du Moyen-Âge
Chez les Romains, on trouve essentiellement des éléments de gestion agricole. Après ce morcellement de cet Empire, on assiste à une régression de la civilisation urbaine et de la culture écrite. On va assister à l'émergence de la féodalité et c'est l'Église qui va maintenir la tradition de l'écriture et qui va monopoliser l'espace culturel. L'insertion de l'Église dans le société féodale est facilitée par l'œuvre de SaintAugustin (354 – 430). On a chez lui le rejet de l'organisation communiste proposé par les ilidénariste et il prône que les chrétiens doivent se conformer aux idées existantes. Au XIIIe, on va avoir une ère de reprise économique (amélioration des techniques de labourages, augmentation de la population, révolution commerciale dans les cités italiennes). On a quand même une différence entre le commerce international (grandes cités marchandes européennes à la périphérie des empires) et les commerces locaux, il n'y a pas d'embrayement entre le commerce national et le commerce local. On passe au XIIIe siècle d'un temps religieux à un temps laïc. C'est l'époque des débats sur le temps de travail, d'où la création de beffroi pour rythmer les journées de travail. On assiste à une crise intellectuelle dans la chrétienté par la redécouverte des écrits d'Aristote. Cette crise a été évoquée par Umberto Echo, dans Le nom de la rose. On pose le problème politique sur un point de vue scientifique, on essaye d'être rationnel et cela est un peu différent de la pensée chrétienne qui voit le politique uniquement du point de vue du salut des âmes. Saint Thomas d'Aquin (1213 – 1274) va tenter de réunir ces deux types de traditions. Pour lui, le principe de l'économie marchande est admis mais il s'agit d'en moraliser le fonctionnement. Il est favorable à la propriété privée avec comme argument que chacun est plus attentif à