Histoire De La Vie Politique Chap 1 2
Chapitre 1–Extension du droit de vote et transformations du corps électoral
Comme la dit Max Weber, tout pouvoir politique a besoins d'un principe légitimé qui lui permette d'obtenir l'obéissance des gouvernés. Le pouvoir ne peut durable reposer sur la seul force physique, l'emprisonnent et la force (dictature). S'agissant de l'ancien régime le pouvoir du roi n'est pas seulement fondé sur la possession de la force (armée) mais aussi sur une certaine croyance selon laquelle le roi est le représentant de Dieu sur terre. Cela fait lien entre droit temporaire et droit divin. Le premier acte des révolutionnaires est de rejeter ces croyances aux profits de nouveaux principes comme la Raison qui s'oppose à l'arbitraire du pouvoir royal. Il faut donc fonder un gouvernement fonder sur la raison. Il faut partager le pouvoir avec une opinion publique éclairer (pas l'opinion du plus grand nombre mais de saisir l'opinion des cultivés). Ils veulent mettre en place un gouvernement des capacités, c'est à dire un gouvernement qui fonde ses décisions du royaume sur la délibération entre des acteurs éduqués au sein du parlement. C'est un régime représentatif qui veut être mis en place. Il n'est pas question de mettre en place un suffrage universel car si les révolutionnaires de 1789 défendent l'égalité civile entre les individus, ils ne pensent pas que tout le monde est égal au niveau politique (illettré, femme, français musulman d'Algérie).
1.1. Les vicissitudes d’un nouveau principe de légitimation du pouvoir La conquête du suffrage universel ne commence pas en 1789 car il y a 2 critères important pour pouvoir aller voter:
-ne peut être soumis (financièrement, idéologiquement), être dépendant.
-être dépendant financièrement. Le vote n'est d'abord pas considéré comme un droit. L'AN va diviser la pop en 2: les citoyens active (ceux qui paient un minimum d'impôt) et les citoyens passifs (les autres). Le régime électoral qui se met en place est un