Histoire de myron
Selon la tradition, il part à Argos pour devenir le disciple d'Agéladas1, qui avait déjà eu Phidias comme élève. Myron a pour condisciple Polyclète, dont il devient rapidement le rival6. Il reprend de son maître l'intérêt pour la représentation de la musculature et du mouvement.
Ses premières œuvres connues sont des statues d'athlètes : une statue du coureur spartiate Chionis, vainqueur aux Jeux olympiques7 et une du boxeur Philippe de Pellana8. Avant 457 av. J.-C., la cité d'Égine lui commande un xoanon de la déesse Hécate9. Il réalise également un portrait du coureur Ladas10, représenté courant sur la pointe des pieds. il exécute un portrait de Timanthe de Cléonai, vainqueur olympique du pancrace en 456 av. J.-C., que l'on pense reconnaître dans le type de l'Athlète d'Amelung, représentant un athlète en train de nouer un bonnet à brides sur sa tête.
Myron rompt avec son maître peut-être vers 450 av. J.-C., au moment où Myron réalise son œuvre la plus connue, le Discobole, et Polyclète son Doryphore11. Myron s'établit à Athènes, cependant que Polyclète reste à Argos. Il continue à produire des statues d'athlètes, mais réalise également des effigies de divinités et d'animaux pour des commanditaires béotiens, d'Asie mineure, siciliens et athéniens. Sa dernière création est peut-être sa statue de vache, qui est sans doute l'œuvre la plus connue de Myron sous l'Antiquité12 et dont de nombreuses épigrammes vantent le réalisme. L'une d'elle déclare ainsi : « à cause de ta génisse, Myron, est mort le veau égaré, qui croyait que le bronze renfermait du lait13. »
Myron vit vieux et riche : selon la tradition, il fréquente l'hétaïre la plus coûteuse de son époque, Laïs14. Il meurt probablement vers 420 av.