Histoire de l'art terminal cned (musée guggenheim)
Delà la question de savoir si les notions de musée et d’œuvre d’art sont ou non compatibles. Dans un premier temps, nous verrons ce qui dans cet édifice sert sa fonction muséale. Dans un second temps, nous rechercherons les éléments qui le rattachent à la notion d’œuvre d’art.
L’élément le plus remarquable de l’architecture du Guggenheim est sans aucun doute cette rampe hélicoïdale qui désert toutes les salles du musée. Or la visée de cet élément n’est pas seulement esthétique. Tout d’abord, en proposant un parcours en descente (la visite débute par le haut du bâtiment), elle sert le confort du visiteur qui ne se fatigue pas dans sa marche. La visite du musée prend alors la tournure d’une promenade, et le fait que le parcours se fasse sans heurt grâce aux courbures de la rampe, laissant apparaître les œuvres au fur et à mesure de la marche, renforce cette impression. La spirale (forme très présente dans la nature), en évoquant une coquille ou un nid, apporte une impression de sécurité. Ses courbes organiques, notamment dans les salles aux allures d’alcôves, et la douce lumière zénithale provenant de la verrière sur le toit, apportent eux aussi une sensation de confort.
Cette forme sert également l’exposition des œuvres, car en proposant au spectateur un parcours en boucle, elle lui présente également un parcours dirigé, obligé. Ainsi aucune toile n’est plus valorisée qu’une autre, et toutes sans exception s’offriront au visiteur. De même