Histoire des arts, bataille de Verdun
Ces cinq soldats représentent un fantassin, un sapeur du Génie, un artilleur, un cavalier, et un territorial. De gauche à droite :
Le cuirassier : Avec son sabre, son casque caractéristique et sa pélerine, il représente une armée des siècles passés d’où le cheval est en train de disparaître.
Le territorial : Emmitouflé dans sa toile de tente pour se protéger des imtempéries, prêt à toutes les tâches ingrates comme jeter des pelletées de cailloux sous les roues des camions de la Voie sacrée ou creuser des tranchées.
Le fantassin : Jeune, déterminé, poings serrés, cartouchières bien garnies dans son uniforme de 1916, il est le héros de tous les champs de bataille et vainqueur de Verdun.
Le colonial : Avec ses airs de vieux grognard moustachu, avec ses vareuses aux pans relevés , il a une écharpe autour du cou pour lutter contre les rigueurs de l’hiver meusien.
L’artilleur : Equipé de ses indispensables jumelles pour le pointage du canon, il est le seigneur de la guerre moderne de plus en plus technique et industrielle.
Sur le monument est inscrit 510 noms de verdunois morts pendant la Première Guerre Mondiale.
L’architecte Forest et le sculpteur Grange ont illustré la devise « On ne passe pas » par ce mur de soldats faisant un rempart avec leurs poitrines contre lequel l’armée allemande est venue se heurter.