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I- Le contexte historique.

→ 1961 : Construction du mur de Berlin. L’Allemagne est au cœur de la Guerre froide depuis 1945 et particulièrement depuis le blocus de 1948. Berlin, comme l’Allemagne avait été divisé en quatre secteurs (Américain, anglais, français et soviétique).
Pour éviter l’émigration, de nombreux Berlinois fuguant le régime de la RDA, les autorités est-allemandes construisent un mur séparant Berlin est et Berlin ouest en Aout 1961. De nombreuses familles Berlinoises ont été séparées.

→ 1992 : Chut du mur de Berlin à la suite de changement géo-politique (arrivée de Gorbatchev en URSS). La situation change dans les démocraties populaires. La Hongrie ouvre le « Rideau de fer » et durant l’été 1989, de nombreux allemands de l’est, en vacance dans ce pays, fuirent à l’ouest.
Les manifestations se multiplient en RDA. Privée de l’appui soviétique, les dirigeants de la RDA autorisent les « voyages privés » à l’étranger sans ‘’justificatifs’’ ; traduction pour les Berlinois de l’Est : le mur est ouvert. La foule force le passage dans la nuit du 9 au 10 novembre 1992.

II- L’intérêt historique.

→ Le mur de Berlin à véritablement été une plaie ouverte pour les Berlinois de l’est : c’est la honte d’une nation divisée en deux, c’est le malheur de famille séparées qui ne se voient plus pendant de longues années, la vie est bouleversée, il est impossible d’aller à l’ouest. Un noman’s land surveillé par des Vapos (Volks Polizei) longent le mur à l’est. Ceux qui veulent le franchir risquent leur vie (plusieurs centaines de morts). Berlin ouest est libre, mais encerclé.

→ Après 1989, un mur est longtemps resté dans l’univers mental des Berlinois.
Après la réunification, Berlin est redevenu la capitale, le noman’s land en plein centre de la ville a laissé place à une architecture futuriste. Le mur a été détruit sauf quelques pans, devenu lieu de mémoire ou lieu artistique « East Side Gallery »).
Le mur a été remplacé par de discrètes