histoire des arts
a) Une fête comme partout ailleurs: les femmes ont des vêtements décolletés, les invités boivent de l'alcool. L'ambiance est joyeuse et les discussions paraissent frivoles. Marjane est enfant et joue avec son ami, elle symbolise l'insouciance du moment.
b) Marjane se décrit comme une enfant qui aime les frites et le ketchup (allusion aux USA) et les films de Bruce Lee (ouverture sur l'Orient). Ce passage dévoile un pays ouvert sur le monde et sur la culture occidentale.
c) On voit apparaître à la fin de la scène un malaise, une inquiétude lors de l'évocation de l'emprisonnement d'un ami. Le spectateur peut alors percevoir que le pays n'est pas aussi libre qu'on peut le croire.
Marjane adolescente
a) Un personnage inquiétant, mystérieux, porteur d'un jerrican d'essence et qui se déplace en rasant les murs évoque le vampire Nosferatu. Il est présenté comme une métaphore du mal, qui se rend à une réunion secrète ou prépare une conspiration.
b) Le spectateur se trouve ensuite plongé au cœur d'une fête, seul espace de liberté, et il se rend compte que le jerricane est en fait rempli de vin. L'analogie entre le vin et l'essence montre le danger que représente ces deux substances aux yeux du régime iranien. i) c) Lors du retour, les jeunes embrigadés, soi-disant « gardiens de la révolution » insistent sur le durcissement du régime. Au lieu de la barbe, ils n'ont que quelques poils et leurs convictions ne résistent pas à l'appât de l'argent. (thème de la corruption). L'un des jeunes traite le père de Marjane de « sale occidental » à cause du port de la cravate, montrant ainsi la fermeture de l'Iran sur lui-même.
Marjane adulte
a) La fête bat son plein lorsqu'une voiture roule dans les rues de Téhéran. La tension dramatique monte en même temps que la voiture se rapproche du lieu de la fête, et le spectateur s'attend à une catastrophe à cause de la musique saccadée, voire militaire, qui s'oppose à la musique de la fête.
b) Aucune parole