Histoire des institutions modernes$
INTRODUCTION
Sur les ruines de l’Empire Romain d’occident se sont constitués des royaumes barbares. Pour autant, les endroits instruits, on n’avait pas oublié l’idée d’une unité impériale. Les mérovingiens et les carolingiens ne s’étaient pas abstenus des coutumes franques. Ainsi, l’Empire était divisé en fonction du nombre d’héritiers. Il y a eu un éclatement de plus en plus important. S’en est suivie la période féodale qui semblait s’être installée à perpétuité. L’élection d’Hugues Capet en 987, avec sa décision de désigner de son vivant son successeur, confère un début de stabilité du pouvoir, ce qui fait qu’au court des années suivantes, le travail de la royauté va consister à refaire ce qui avait été défait, reconstruire ce qui avait été détruit, recréer l’unité là où il y avait eu un éclatement et une dissociation du pouvoir et des territoires.
C’est cet essor nouveau dû aux rois capétiens successifs et à leur entourage savant que vont naître un certain nombre de notions. C’est de là qu’a été établit la théorie de la couronne, inscrite dans la théorie statutaire.
(cours de l’année dernière, reprise)
Le renouveau de la royauté → Chapitre 1 : Les nouvelles caractéristiques du pouvoir
Chapitre 2 : L’amélioration des structures du pouvoir
A partir des années 1150 et 1500 : la royauté s’était affirmée comme suprême, supérieure à toutes les autres forces du royaume. Dès lors qu’elles se situent comme supérieures, il lui revient de prendre en charge la communauté politique (l’ensemble de ses sujets pour lesquelles elle œuvre). Le roi exprime sa supériorité dans ses actes attestant par le fait même que sa volonté de puissance n’est pas seulement théorique. Le roi, de plus en plus