Histoire des ponts de Paris
Un premier pont de fer fut inauguré en 1807. Il a été un péage jusqu'en 1848. Son nom vient de la victoire des armées napoléonniennes sur les Russes et les Autrichiens le 2 décembre 1805. Les noms des places sur lesquelles débouche le Pont d'Austerlitz rappellent le souvenir de militaires tués à la bataille d'Austerlitz : Valhubert pour la rive gauche et Mazas pour la rive droite.
Devenu dangereux à cause de nombreuses fissures, le pont est reconstruit en 1854, plus large et avec des arches en maçonnerie. Du fait de l'accroissement de la circulation, il est élargi une seconde fois de 1884 à 1885. C'est donc sous cet aspect qu'on le découvre aujourd'hui.
On retrouve sur ses tympans, des « N » couronnés de branches de laurier.
Petite Anecdote : Pour éviter une crue de la Seine, une mesure du fleuve est relevée quotidiennement au Pont d’Austerlitz.
En 1878, pour l'exposition Universelle, une première passerelle métallique piétonne, appelée « passerelle de Passy », est établie de part et d'autre de l'île des Cygnes.
Pour répondre aux besoins de l'exposition universelle de 1900, la passerelle sera remplacée par un ouvrage associant une voie ferrée, routière et piétonne ; véritable prouesse technique et esthétique.
Offrant une magnifique perspective sur la Tour Eiffel, le Pont de Bir Hakeim est un point privilégié pour prendre la Dame de fer en photo. Sa structure en métal repose sur une arche de pierre ornée de chaque côté de sculptures représentant des allégories (l'Électricité et le Commerce en aval, la Science et le Travail en amont). Les groupes en fonte situés dans l’axe des piles représentent des « nautes » et des « forgerons-riveurs », À la pointe de l'île aux Cygnes se dresse « La France renaissante », offerte en 1930 par la colonie danoise de Paris.
Le pont fut rebaptisé par le général de Gaulle, en souvenir de la bataille de Bir Hakeim, lors du