Histoire du droit : la crise de l'ancien régime
Sous l'ancien régime la souveraineté appartient au roi , c'est une souveraineté indivisible et de droit divin. Malgré tout elle a fait l'objet de contestation sous l'ancien régime car même au plus fort de l'absolutisme sous le règne de Louis XIV la théorie politique se manifeste soit d'ailleurs pour renforcer la souveraineté royal soit au contraire pour contesté les fondements de cette souveraineté.
Ce débat au sujet de la monarchie et de la souveraineté trouve une traduction concrète à travers les par lements. Les parlements sont une des principale institution du pouvoir monarchique et ils vont relayer les idées nouvelles qui souhaitent un partage de la souveraineté. Bien sûr ces idées nouvelles sont combattu par le roi qui est attaché à sa souveraineté indivisible.
Il en résulte une succession de crise tout au long du XVIIIe siècle ce qui va précipiter la fin de l'ancien régime et de la monarchie absolue car à la fin de l'ancien régime c'est la société FR elle même qui est en crise et à cette crise de la société s'ajoute une cris des institutions du royaume qui atteint son point de rupture dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Section 1 : La crise de la société de l'ancien régime
Dans les siècles qui précédent la révolution la société fr présentait un tableau rassurant , le tableau d'un monde équilibré dans lequel chacun occupe la place que dieu lui a réservé, c'est une société rural dominé par la noblesse et le clergé , mais cette organisation sociale figé depuis un millénaire subit une profonde mutation au XVIIIe siècle , qui est du en parti aux idées nouvelles propagées par les lumières.
A / Une société en pleine mutation
La société de l'ancien régime est une société hiérarchisé , qui est divisé en 3 ordres : Clergé , noblesse , Tiers états ( représentant 98% de la population du royaume ). C'est une répartition très ancienne hérité de l'époque féodale plus précisément du XIe siècle lorsque Adalbéron