Histoire du droit
« Le droit on ne sait pas ce que c’est » Flaubert. Pourtant le droit existe aussitôt qu’existe une société aussi petite soit-elle, aussi inorganisée soit-elle. Il existe une règle > à laquelle chacun doit se soumettre où tout est autorisé de ce qui ne nuit pas à autrui. (ex : enfant prend un ballon qui n’est pas le sien.) Si cette règle est transgressée, l’équité a été rompue. La victime attend une sanction d’une autorité > pour que tombe une sanction, pour rétablir un équilibre.
Depuis que le droit est un objet de réflexion, depuis le début de la République romaine, de nombreuses tentatives ont été faites pour définir le droit. Toutes ces définitions se sont révélées décevantes, souvent inexactes, partielles, réductrices … Trop souvent ces définitions sont le produit de leur époque.
Prenons le cas des romains : ils considèrent le droit comme l’art du bon et du juste. Pour eux, le droit est perçu comme un instrument au service d’un idéal de justice et d’équité. En revanche, ils ne nous disent rien de la nature du droit, ni ne nous donnent ses caractères propres. Aujourd’hui encore, il existe pls approches pour définir le droit.
Certains aujourd’hui considèrent le droit comme l’expression de la volonté du législateur, du juge ou encore de la volonté de la doctrine des auteurs, des enseignants. Dans cette hypothèse, le droit se confondrait avec ses sources.
Pour d’autres, le droit traduit des influences philosophiques, psychologiques, sociales, économiques. Le droit apparaît comme le produit d’une communauté, d’une époque.
Certains insistent sur l’aspect contraignant du droit, du caractère obligatoire propre à la règle de droit, sur la sanction qu’encourent ceux qui enfreignent la règle de droit.
Aucune de ces définitions n’est réellement fausse, chacune met l’accent sur un aspect du droit mais aucune n’est totalement vraie car toutes projettent un éclairage particulier sur une réalité plus complexe. Il est impossible de