Histoire du droit
L’absolutisme est une concentration des pouvoirs qu’il ne faut pas confondre avec le despotisme et la dictature. En matière économique, cela correspond à une étatisation de l’économie. Au XVIIe siècle, et cela jusqu’en 1789, les difficultés d’un pays sont ses ressources, et celles-ci concernent la population et le contribuable. Pour la France, le XVIIe siècle en tant qu’unité historique peut être défini par deux dates : 1598, l’édit de Nantes d’Henri IV qui met fin aux guerres de religions du XVIe siècle, et 1715, date de la mort de Louis XIV qui a imposé au cours de son très long règne la monarchie absolue au royaume qu’il a agrandi par de nombreuses guerres . Entre ces deux dates le pouvoir royal s’affermit par l’œuvre de Louis XIII secondé par Richelieu et durant la régence d’Anne d’Autriche grâce à Mazarin.
Au XIe siècle par la volonté du Roi des dignités accompagnées d’une fonction publique stable et définie par la loi sont crées pour répondre à un besoin d’administration, ce sont les offices. En quête de liberté les officiers instaurent dès le XIVème siècle une vénalité officieuse, celle-ci fut l’adaptation d’une pratique ecclésiastique, la résignation in favorem ; qui permettait à un clerc de résigner son bénéfice de son vivant en faveur d’un autre clerc. La vénalité laïque reposait sur la résignation de l’office, qui entraînait la substitution d’un titulaire à un autre ayant la capacité exigée et s’imposait à l’autorité royale. La pratique devient officielle en 1604, lorsque le Roi sous les conseils de Sully instaure la Paulette ou droit annuel. Cette taxe donne accès à une charge publique en échange de quoi le droit à résignation de l’office est institutionnalisé. Ce document est un extrait du chapitre 8 du livre II qui s’intitule Œuvres et qui a été écrit en 1689 par Cardin Le Bret, conseiller ordinaire du Roi en sa qualité d’avocat général au Parlement de Paris. Il est le premier à critiquer