A/ Antiquité gréco-romaine

Corpus hippocratique a influencé la médecine occidentale jusqu’au XIXe siècle
Vocabulaire décrivant l’implication du patient
Perception de la douleur en référence à sa source (tranchant, aigu, rapide, durable)
Douleur = avant tout douleur physique
Prise en compte de la composante émotionnelle
Importance de la relation malade/médecin
Acceptation de la douleur : nécessité inévitable de la vie. Utilité évidente (?) de la douleur : elle avertit l’être vivant et le protège
« les nerfs donnent aux organes la faculté de reconnaître les lésions qu’ils éprouvent »
Sémiologie de la douleur : instrument de connaissance du corps

Tradition gréco-latine de l'opium :

- Dioscoride 1er siècle
De materia medica : « sur les plantes médicinales », connaissance déjà très détaillée des vertus officinales de l'opium: action somnifère de la décoction des feuilles et des têtes, action calmante et digestive du latex du pavot, pris à la dose d'un pois.

- Galien 2e siècle : père de la Thériaque
GALIEN, un des plus illustres médecins de l'Antiquité, considère que l'opium doit être classé dans la catégorie des remèdes « froids » ou narcotiques. Au temps de MARC AURELE, il fut chargé de confectionner la thériaque impériale, qui devint bientôt une panacée et fut conseillée avec succès contre la plupart des maladies.

Préparation de la Thériaque
La thériaque est le premier exemple de préparation pharmaceutique faisant l’objet d’un descriptif complet pour le recueil des matières premières, la préparation du mélange et sa conservation. L’opium a probablement été introduit en Inde par les armées d’Alexandre le Grand, au 3e siècle av. J.C. Sa culture ne s'y est développée que vers le 9ème