histoire du poinconnet
L’église paroissiale dépendait alors de la puissante abbaye de Déols.
Elle fut abandonnée au fil du temps tout comme le village alentour. L’application stricte de l’ordonnance de 1669 qui interdisait toute construction à moins d’une demi-lieue d’une forêt domaniale a certes largement freiné son expansion mais le lieu lui-même n’était guère attractif : l’humidité ambiante due à la proximité de la forêt causait des fièvres et la population décrut au profit, notamment, du village du Poinçonnet. Un vieux puits témoigne d’ailleurs de ces temps insalubres. On raconte ainsi qu’au XVIIIe siècle, les habitants en étaient réduits à boire l’eau croupie des fossés de la forêt, la seule disponible à une demi-lieue à la ronde. Un curé les prit en pitié et offrit de creuser un puits public avec le bénéfice de la vente des arbres du domaine de la cure.
Le village du Poinçonnet, bien situé, ne cessa, lui, de gagner des habitants. En 1860, il devint le centre administratif de la commune. Décision qui ne fut officiellement entérinée qu’en 1874.
Elle vécut au Poinçonnet de 1850 à 1861.
Enfant du peuple devenue reine de Paris, courtisane qui mourut comtesse, la vie d’Elisabeth-Céleste Vénard (1824-1909), surnommée « La Mogador », ne manque pas de piquant. Du quartier du Temple où elle naquit à la lointaine Australie où elle résida en passant par le Poinçonnet où elle fit bâtir une demeure, Céleste Vénard emprunta bien des chemins avec toujours une grande soif de reconnaissance sociale.
Tour à tour fille publique, courtisane et danseuse (elle fut à l’origine du french cancan), écuyère et comédienne, Céleste fit un trait sur sa vie légère