Histoire du téléphone
En 1877, l’Ecossais trentenaire Alexandre Graham Bell, après plusieurs années de recherches, obtint le premier le brevet pour l’invention du téléphone, bien qu’il l’ait déposé deux heures après Elisha Gray, ce qui fut longtemps sujet à controverse. Cependant, la justice donna systématiquement gain de cause à Bell.
A ses débuts, le réseau téléphonique était entièrement manuel. Lorsque l’abonné décrochait son téléphone, cela provoquait la chute d’un clapet chez l’opératrice située au central téléphonique, laquelle interrogeait ensuite l’abonné sur le numéro qu’il souhaitait joindre, puis mettait les deux personnes en relation.
Dans les premiers temps, vu son prix et la complexité de mise en relation des abonnés, le téléphone était réservé à une poignée de privilégiés. Mais vers la fin du XIXème siècle, le téléphone se démocratise, et les interconnexions de centraux se font de plus en plus fréquentes. Les technologies évoluant en parallèle, l’apparition de l’auto-commutation se fait progressivement jusque dans la première moitié du XXème siècle, date à laquelle la moitié des commutateurs furent automatiques.
Déploiement à grande échelle
Bien que le téléphone soit présent et opérationnel dans Paris dès la fin du XIXème siècle, et s’étende doucement au reste de la France dans le début du XXème siècle, car elle dispose d’un réseau de télégraphes optiques bien implanté dans le pays. Ce n’est que dans les années 1970 que le téléphone se démocratise réellement et arrive peu à peu dans les foyers français.
Jusqu’en 1988, le réseau téléphonique français était géré par l’état, plus précisément par les PTT, mais en 1988, suite à une directive européenne, la Direction générale des télécommunications devient France Télécom. France Télécom est alors possédé par l’Etat français.
En 1998, le monopole de France Télécom se termine, et la téléphonie fixe entre dans le domaine public. Pour préparer cette ouverture du marché, France Télécom est transformé