Introduction

Pour revenir un petit peu à la base de la théorie de l'évolution et de la sélection naturelle, nous allons en rappeler les grandes lignes. Dans la conception de sa théorie, Darwin a fait deux constatations et en a tiré une conclusion : 1) Il a observé que les organismes varient et que leurs variations se transmettent (en partie du moins) à leur descendants[1]. 2) Il a aussi noté que les organismes produisent plus de descendants qu'il ne peut en survivre.
Et il en a conclu que en règle générale, le descendant qui varie dans la direction favorisée par l'environnement survivra et se reproduira. La variation favorable se répandra donc dans les populations par sélection naturelle.[2]

D'autres remarques sont à faire – La variation doit être le fruit du hasard. Elle n'est pas préprogrammé. C'est une notion qui est contraire au Lamarckisme, théorie évolutionniste pour laquelle les animaux réagissent de manière créative à leur besoin et transmettent les caractéristiques acquises à leur descendance (par exemple, la girafe qui étire son cou pour attraper les feuilles sur les branches des arbres et qui transmettrait cet étirement à ses petits). L'évolution est donc un mélange de hasard (dans la variation) et de nécessité (dans le fonctionnement de la sélection naturelle).[3] – La variation doit être relativement petite. Parce que si des espèces nouvelles apparaissaient d'un coup, le seul rôle de la sélection consisterait à faire disparaitre les populations en place afin de laisser le champs libre aux formes améliorées qu'elle n'a pas élaborées. Les petites mutations constituent donc l'essentiel de l'évolution.[4]

Nous allons passer maintenant à une petite biographie simplifiée de Darwin :

Darwin est né en Angleterre en 1809 dans une famille bourgeoise. Son père était médecin et financier. Son grand père, Erasmus Darwin était naturaliste. Darwin commence des études de médecine, selon la volonté de son père mais, par manque d'intérêt,