Histoire -geo
En France, 700 km2 sont concernés chaque année par des travaux d'aménagement du territoire (routes, voies ferrées, bâtiments publics et privés) dont 20% sont étudiés par l'archéologie préventive urbaine ou rurale (par exemple, l’emprise des grands tracés autoroutiers ou ferroviaires est systématiquement diagnostiquée). L'accroissement des travaux publics ou privés ces trente dernières années a révélé l'urgence de concilier les contraintes d'un travail de recherche scientifique et les impératifs du développement de l'aménagement du territoire et de la construction.
Aujourd'hui 90% de l'activité archéologique en France est réalisée dans le cadre préventif.
L'archéologie préventive est définie légalement par "(…) la détection, la conservation ou la sauvegarde par l'étude scientifique des éléments du patrimoine archéologique sous le contrôle de l'État". Les différents opérateurs sont l’Institut national de recherche en archéologie préventive (INRAP), les collectivités territoriales, les associations et les sociétés privées.
Les lois de 2001 et 2003 ont conditionné l'archéologie préventive, métier récent, qui aujourd'hui fait parti intégrante du processus d'aménagement.
Différents types d'opération d'archéologie préventive existent dans différents cadres. En premier lieu, il y a le choix de la réalisation d'un diagnostic qui peut être suivi, sur prescription de l'État, par une fouille. Il existe deux de types d'étude du patrimoine archéologique : l'archéologie du sous-sol et l'archéologie du bâti.
La préparation d'une opération commence par un volet administratif et un volet scientifique de préparation, elle est suivie par la phase dite "de terrain", elle-même suivie par la phase d'étude des informations et mobiliers récoltés. L'opération est achevée par la remise aux services de l'État (Service Régional de l’Archéologie) d'un rapport rédigé par les membres de l'équipe scientifique.
Les données