Chapitre 1 : Une internationalisation croissante à la fin du XIXème siècle : flux de marchandises, de capitaux et migrations

I- Le cadre de cette internationalisation : A) La révolution des techniques et surtout celle des transports : 1- La révolution des chemins de fer (acier et machines à vapeur) : Elle commence en Grande-Bretagne puis en France, en Autriche et en Russie. Les industries permettent de commercialiser l’épargne en donnant des rendements élevés. 1869 : Première liaison transcontinentale aux Etats-Unis 1905 : Transsibérien La France a beaucoup investi en Russie notamment pour la sidérurgie ce qui a permis le développement des villes, la construction et l’équipement de canaux permettant la circulation des produits lourds.

2- La révolution du transport maritime : Le renouvellement du transport maritime rend le transport maritime trois fois plus puissant entre 1850 et 1910 grâce aux bateaux à vapeur. Il y a une baisse du coût du fret de 7 à 1 pendant le XIXème siècle grâce aux bateaux à vapeur et aux nouvelles voies maritimes avec la construction des canaux tel que le canal de Suez en 1869 qui permet de réduire de 30 à 40% la route des Indes, le canal de Kiel et celui de Panama.

B) Quel est le cadre juridique ? : 1- Le libre-échange : Le libre-échange est adopté en Grande-Bretagne en 1846 et les droits de douanes sont abolis par Richard Cobden. Dès 1776, Adam Smith prônait la division intérieure du travail, c’est-à-dire leur spécification. La richesse doit venir du libre-échange en diminuant les coûts. Ricardo en 1815 déclare qu’un pays a intérêt à se spécialiser dans une production. 1840 : abolition des tarifs douaniers entre les états allemands. 1860 : Adoption par la France du libre-échange par Napoléon III avec l’influence de Michel Chevalier. Ce libre-échange a entraîné un