Né bien après l'holocauste nucléaire, et n'ayant jamais connu autre chose que la désolation pour tout avenir et des plaines poussiéreuse jonchés de débris comme aire de jeu de mon enfance, j'avais survécu comme beaucoup grace a un caractère dur et une bonnne dose de chance.Tout ceux de ma génération n'avaient jamais vue un brin d'herbe, un arbre, un lac, autrement que sur les photos jaunies d'un vieux magasine datant d'avant le conflit planétaire. Le quotidien des enfants de "ma réalité" c'était de trouver une flaque d'eau croupi pas trop radioactive pour pouvoir survivre en espérant ne pas tomber en plein affrontement entre deux factions armées ou carrément sur un champ de bataille entre deux puissantes armées.

Je devais avoir 20 ans quand, lors d'une de mes expéditions a la recherche de nourriture, j'explorais une zone apparement abandonné depuis longtemps, le soleil se levait dans l'aube hallucinante teinté des couleurs indescriptibes que provoque un hiver post nucléair : des violets et des rouges en passant par des nuances de vert qui se mélangaient sur ce ciel éclatant de chaleur malgré l'heure matinale.

Mes pas s'enfonçaient dans cette poussière qui recouvre tout ici, grise, légère et fine, composés en grande partie de la pulvérisation de notre ancien monde et de tout ce qui l'habitait et le constituait. En avançant je trouvais que cette zone était anormalement grande par rapport a ce que je voyais habituellement .Quelque pas de plus et mon pied se posa sur une surface plus dur qui se brisa sous mon poids, je dégageais les débris du bout de ma chaussure en lambeaux pour voir que je venais de broyer un crane humain desséchés par le temps et les radiations, chose asser courante malheureusement. Par curiosité j'avançais encore vers ce que je déterminais, a force d'en avoir vue, comme la ligne de front d'une ancienne bataille, le terrain devenait plus chaotique, le temps et le vent puissant de nos plaines n'avaient pas effacés les traces de cette bataille,