lorsque l'on desire acquerir des connaissance des époques, des évènements, des faits appartenants au passé. C’est l’histoire entendue comme discipline faisant l’objet d’un enseignement. En un second sens, l’histoire se réfère à la réalité historique elle-même dont rend compte l’histoire au sens précédent. Elle désigne alors les évènements ou les actes eux-mêmes, leurs dépendances, leur enchaînement, etc. C’est en ce sens qu’on peut parler du cours de l’histoire. Cette double signification du terme « histoire » (ou même triple si l’on pense encore aux « histoires » que l’on « raconte », telles les fables, les contes, etc.) dévoile un problème fondamental, celui de l’écriture de l’histoire. Comment la discipline historique se réfère-t-elle à son objet, l’histoire réelle ? Peut-elle se constituer en tant que science objective ou est-elle soumise à la subjectivité de l’historien ou encore aux contextes religieux, idéologiques, etc. ? C’est avec ces questions épistémologiques (ayant trait à la connaissance) qu’il nous faudra débuter. Ce n’est qu’alors qu’on pourra s’intéresser à l’histoire de l’histoire (en tant que discipline) puis se poser la question fondamentale du sens (ou non-sens) de l’histoire, du progrès historique (et peut-être de son déclin). Ceci nous amènera inévitablement à traiter des liens qui unissent l’homme et l’histoire. L’homme est-il un être qui se réalise (qui exprime son humanité) historiquement ? La connaissance historique a-t-elle un rôle positif à jouer dans la vie humaine, est-elle source d’enseignement