Histoire
Rio de Janeiro lors du Sommet de la Terre [2, 3, 4, 1] pour une présentation synthétique de l’effet de serre et des problèmes qu’il pose du point de vue de l’organisation de l’action internationale]. L’objectif ultime visé par cette convention est de :
« Stabiliser […] les concentrations de gaz à effet de serre (2) dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Il conviendra d’atteindre ce niveau dans un délai convenable pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d’une manière durable. » Article 2 de la Convention.
Intimement liée au processus diplomatique qui a conduit à l’adoption de cette convention, puis à sa mise en œuvre, une instance mondiale d’expertise scientifique sur le changement climatique avait été mise sur pied à la fin de 1988, sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale
(OMM) et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), afin d’apporter la meilleure connaissance scientifique aux responsables gouvernementaux : le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
(GIEC), dénommé IPCC en anglais. Ce Groupe a reçu pour mission d’évaluer les données a n n a l e s d e s m i n e s j a n v i e r 2 0 0 1 r e c h e r c h e s
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L’expertise économique du changement
Climatique planétaire
Sur la scène internationale, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)
Jeux d’expertise et enjeux d’orientation de l’action. par Olivier Godard (1)
Directeur au CNRS, Laboratoire d’économétrie de