Histoire
Des soldats victimes :
Pour les "poilus" de la Première Guerre Mondiale, un nouveau combat débute dans des conditions d'hygiène souvent déplorables. Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où il pouvaient manger à leur faim et dormir au sec. Les tranchées représentaient « l’horreur » de l'attente de la mort. Malgré la peur, les poux, les rats, la boue et le froid, elles étaient aussi un monde de solidarité sans faille entre soldats d'une même unité qui trouvaient le réconfort dans les plaisanteries, les chansons ou les lettres écrites à leurs familles. Les soldats dormaient peu. Dans la plupart des cas, la situation est dure à vivre. Ils sortent essentiellement de nuit pour récupérer les cadavres. La plupart étaient enterrés dans des fosses communes à l'arrière du front, parfois même, les corps étaient brûlés sans en connaître l’identité. L'historien Pierre Miquel, auteur de plusieurs ouvrages sur la Première Guerre mondiale, raconte même qu'avec certains cadavres qu'on ne pouvait pas évacuer, des nuées de mouches étaient attirées par les odeurs pestilentielles. Le ravitaillement en vivres était difficile : La nourriture était constituée notamment de pain, de pommes de terre ou de ratatouille. Le traumatisme psychologique qu'ont subi les soldats , a été très important. La psychiatrie s'est d'ailleurs développée après la guerre. On a parlé alors du « choc de l'obus » . Les poilus n’étaient pas à l’abri du danger . On