histoire

1381 mots 6 pages
COMMENTAIRE « Le mal », Arthur Rimbaud

Arthur Rimbaud, auteur symboliste du XIXème siècle a écrit plusieurs recueils pratiques pour exprimer ses états d’âme, sa révolte contre l’ordre social, le conformisme, la religion. Il manifeste aussi son horreur de la guerre et le refus de la société bourgeoise. Sa poésie traduit sa volonté d’en faire un instrument de découverte. Il écrit en 1871, un recueil intitulée Poésies composé de 44 poèmes qui évoquent des thèmes comme la femme, la bien-aimée, des réflexions morales , politiques, la nature. Après la guerre contre la Prusse en 1870, il décide d’écrire pour critiquer les hommes politiques, responsables de la mort de nombreux hommes et accuse aussi la religion d’être complice de ce massacre. Le poème qui nous intéresse intitulé « Le mal » est un poème à forme fixe, un sonnet dans lequel Rimbaud fait la description violente de la guerre et montre l’inutilité de la religion qui est corrompue. On peut alors se demander comment l’auteur critique la violence de la guerre. Pour répondre à cette problématique, nous étudierons d’abord un tableau qui dénonce la guerre, puis la mise en accusation du pouvoir et enfin un tableau qui condamne la religion.

En premier lieu, l’auteur a la volonté de décrire un tableau épique qui dénonce la guerre, à travers, son ampleur, puis l’horreur.
En effet, le cadre temporel semble illimité, il n’y a pas d’arrêt dans cette bataille, l’anaphore « tandis que » (v.1) montre bien une reprise qui traduit une notion de durée et d’opposition. De même l’adjectif indéfini « tout le jour » (v.2) marque une notion de temps à durée indéterminée. Le rythme des 2 premiers vers avec l’enjambement ne peuvent être coupés, ce qui traduit encore un effet de longueur temporelle.
De plus, le cadre spatial est immense avec « l’infini du ciel bleu » (v.2) qui montre un espace non délimité. Par ailleurs, l’amplification épique avec le grand nombre de soldats « en masse » (v.4), et l’hyperbole « cent milliers

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