Chapitre 8 : Le Proche et le Moyen-Orient depuis la fin de la Première Guerre Mondiale.

Si il y a un endroit dans le monde avec des conflits, c’est bien le Moyen-Orient car c’est une véritable poudrière depuis la fin de SGM.

Pbl : Quels sont les facteurs de conflits au Proche et Moyen-Orient ? Comment les dimensions nationales, régionales et internationales s’entrecroisent-elles dans les conflits de cette région ? Qui sont les acteurs de ces conflits ? Pour quels enjeux ?

I) L’héritage des dominations coloniales (1918-1948).

A. Une grande diversité ethnique, culture et religieuse.

Il y a quatre groupes ethniques dominants en 1918 : les Turcs : Ils sont issus d’Asie centrale. C’est une population nomade qui est très éclatée avec une tribu qui à pris le dessus sur les autres, les ottomans. S’il n’y a pas d’unité politique entre les turcs, il y en a une très forte sur le plan linguistique. Elle n’a sur le plan culturel, ethnique et linguistique rien en commun avec la population arabe. Du coup, les arabes considèrent les turcs comme des occupants ce qui va aboutir à des mouvements nationalistes arabes. Les arabes : Ils sont majoritaire en Arabie (Arabie Saoudite, Yémen, Oman, Qatar). Ce peuple sort de la péninsule au 7ème siècle pour conquérir et peupler le Proche Orient. Ils s’emparent de la Mésopotamie (Irak), de la Syrie, de la Palestine et d’Israël. Les kurdes : Ils ont écartelé entre 4 pays. C’est un peuple numériquement important (3ème de la région) qui n’a pas l’état qu’il aurait du avoir après la chute de l’empire Ottoman. On a donc aussi un nationalisme fort avec PKK qui est l’auteur d’un grand nombre d’attentas en Turquie. Les persans : Ce sont ceux qui parlent la langue persane. Cette langue n’a rien a voire avec l’arabe et le turc.

On a donc quatre grands peuples qui n’ont rien en commun. Dans la zone, ces différences vont être la source de tensions.
On rajoute les juifs. En tant que peuple, ils sont aussi