histoire
I - La crise individualiste du droit des personnes et de la famille
Au centre du droit privé, le droit des personnes et de la famille est celui qui pose le plus de questions, comme si il était entré dans une période de doute, crise, donc l’origine est la revendication individualiste qui va venir remettre en questions les 3 aspects fondamentaux, les aspects statutaires des personnes, l’aspect personnel, l’aspect familiale, et l’aspect politique. En effet, le doute est venu saisir la définition même de la personne, en matière de vie humaine, (bioéthique). la première remise en cause est celle du «status personae» vis à vis du statut. Toute civilisation originelle pense que l’homme est une création d’une force extérieure, la personne est considérée comme située dans un ordre plus vaste, le Kosmos. La nature de la personne était un don extérieur à la personne. Nature intangible. De ce fait les droits de la personne ont été conçus comme statutaires. La personne a été repensée, car une évolution nous a poussé à nous écarter des explications religieuses. c’est la sécularisation, passer d’un monde dans lequel ce qui compte est table et éternel, à ce qui est passé dans le siècle, «seculum». L’homme est une «création» de la Nature selon les philosophes des lumières. La Nature est donc celle qui nous donne des droits. L’homme devient un homme statutaire. La nature de l’homme peut devenir un construit (inné, acquis). Il est possible de faire de l’inné un acquis. «Ce qui est réalisable sera réalisé». crise du «status personae» La liberté est un droit, la responsabilité est un devoir. crise du «status familiae» une crise est un tournant, peut être positif. ce début de 21 ème siècle nous montre une crise plus évidente que le statut personnel, l’évolution de la famille nous entoure, nous concerne. Cette évolution correspond au mouvement d’évolution des moeurs, de 70. c’est une évolution sociologique. le droit