histoire

2097 mots 9 pages
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Introduction
Qu'il soit verbal, écrit, corporel ou encore musical, nous sommes tentés spontanément de penser que le langage est un outil. Comme n'importe quel outil, le langage est disponible à notre usage pourvu qu'on sache le maîtriser. Pourtant, si l'analogie semble convaincante, suffit-elle à rendre compte de la nature du langage ?
On peut définir le langage comme un système structuré de signes permettant l'expression et la communication d'un sens. L'outil, quant à lui, désigne tout objet créé par l'homme dont la raison d'être est de lui servir. Un outil est ce qui nous permet d'exercer une action transformatrice sur le monde.
Dès lors, si le langage est un outil, à quoi sert-il ? Quelle transformation opère-t-il ? On peut naturellement penser qu'il sert à nous exprimer et à communiquer avec autrui en transformant nos pensées intérieures en réalités verbales accessibles à autrui. Mais n'est-il que cela ? Ne se définit-il que par sa fonction utilitaire ?
Formulons alors le problème. D'un côté le langage semble être quelque chose d'extérieur à nous, qu'on peut librement saisir et manipuler pour exprimer et communiquer notre pensée. D'un autre côté, le langage semble être à ce point familier, intime, intérieur à nous qu'on peut douter de notre capacité à le saisir et à nous en rendre maître, comme on le ferait d'un simple outil. Comment articuler ces deux aspects apparemment contradictoires ?
I. Le langage est un outil d'expression et de communication de la pensée
Le langage possède toutes les caractéristiques d'un outil. Il m'est utile. Ce qui signifie qu'il est au service de ma pensée, qu'il obéit à ma volonté (j'en dispose à loisir, librement) et qu'il constitue un moyen efficace d'expression et de communication.
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Le langage, un outil au service de la pensée
Pour déterminer la nature exacte du langage humain, il faut se pencher sur la nature du signe linguistique. Un signe, c'est d'abord ce qui renferme une signification, qu'il faut par

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