Histoire
Livre I, préface, p. 38
« Hérodote d’Halicarnasse présente ici les résultats de son enquête, afin que le temps n’abolisse pas les travaux des hommes et que les grands exploits accomplis soit par les Grecs, soit par les Barbares , ne tombent pas dans l’oubli ; et il donne en particulier la raison du conflit qui mis ces deux peuples aux prises. »
B.
Livre II, 46, p. 184
« Dans ce nome [district de l’ancienne Egypte] un prodige eut lieu de mon temps : un bouc s’accouplait publiquement à une femme, le fait fut notoire. »
C.
Livre II, 121, p. 126
« Le roi [le pharaon d’Egypte] s’irrita fort quand il apprit la disparition du cadavre ; mais, décidé à tout faire pour découvrir l’auteur de ces stratagèmes, il prit, dit-on, le parti suivant que je me refuse à croire pour ma part : il envoya sa propre fille dans un lieu de débauche, avec ordre d’accueillir indifféremment tous ceux qui se présenteraient et de leur réclamer, avant de se livrer à eux, le récit de l’action la plus ingénieuse et la plus criminelle qu’ils eussent faite de leur vie ; si l’un d’eux lui racontait l’histoire du voleur, elle devait le saisir et ne pas le laisser échapper. »
D.
Livre I, 199, pp. 147-8
« La plus honteuse des lois de Babylone est celle qui oblige toutes les femmes du pays à se rendre une fois dans leur vie au temple d’Aphrodite pour s’y livrer à un inconnu. Beaucoup d’entre elles, fières de leur richesse, refusent de se mêler aux autres femmes et se font conduire au temple dans des voitures couvertes où elles demeurent, avec de nombreux serviteurs autour d’elles. Mais en général cela se passe ainsi : les femmes sont assises dans l’enceinte sacrée d’Aphrodite, la tête ceinte d’une corde, toujours nombreuses car si les unes se retirent, il en vient d’autres. Des allées tracées en tous sens par des cordes tendues permettent aux visiteurs de circuler au milieu d’elles et de faire leur choix. La femme qui s’est assise en ce lieu ne peut retourner chez elle avant