Thème 1 : Le rapport des sociétés à leur passé

L'histoire et les mémoires de la seconde guerre mondiale en France

INTRODUCTION

« mémoires »: L'Histoire est une science humaine et sociale qui travaille à partir de sources diverses faisant l'objet d'un travail critique. La mémoire est subjective et sélective. Elle ne peut être la vérité en Histoire.

Problématique : Comment les historiens se confrontent-ils aux différentes mémoires de la seconde guerre mondiale pour écrire l'histoire ?

I-/ Les mémoires officielles (1945-Fin des années 1960) : Le mythe résistancialiste 1 :La mémoire gaulliste a) Comment la définir ?

(cf : le discours de de Gaulle prononcé le 25 août 1944 à l’hôtel de ville de Paris)

A la fin de la 2GM, le GPRF (gouvernement provisoire de la république française) dirige la France et a pour chef le général de Gaulle. A la libération de Paris de Gaulle prononce un discours qui met en avant la résistance française. En effet, d'après son discours « Paris [est] libéré par lui même, par son peuple » et essaye de montrer que la majorité des français étaient des résistants et que la vrai France est la France qui résiste. Aussi, il parle peu des alliés et du débarquement pour montrer à la France mais aussi au monde que les français ont libéré la France.

Mythe resistancialiste : idée que la France (« entière ») a résisté

Pourquoi de Gaulle transforme l'histoire ? → •reconstruire l'unité de la France (peur d'une guerre civile) •faire reconnaître la France comme un pays vainqueur

b)Comment se traduit-elle ?

•Cérémonies officielles qui ont pour objectif de consolider le mythe resistancialiste : -ex : Le discours d'André Malraux (écrivain, résistant, ministre de la culture) lors de l'entrée des « cendres » de Jean Moulin au Panthéon (4p59)

•Lois d'amnistie (1946/1953) : loi qui met fin à une inculpation devant la justice qui ont été crées pour oublier les collaborateurs (politique de l'oublie)