Page 1/2 Historien (enseignant-chercheur)

Le terme « historien » ne désigne pas vraiment une catégorie professionnelle. D’abord, parce que l’appellation n’existe pas aux yeux de l’administration : on est étudiant, enseignant-chercheur, maître de conférences en histoire, journaliste, conférencier, expert en œuvres d'art, etc., mais pas historien.

"amateurs" :

Nombreux sont les amateurs passionnés qui produisent des travaux historiques et donc, à ce titre, méritent la désignation d’historiens. Il y a les journalistes, les érudits locaux, les amoureux du patrimoine ou plus simplement les curieux qui se lancent dans l’écriture de l’histoire de leur village ou de leur famille. L’exercice semble facile. Quelques vieux livres, la consultation d’anciens documents, des qualités de rédaction et de composition suffisent apparemment.

"professionnels" :

Activité :
L'historien est avant tout un chercheur. Il a souvent longtemps enseigné et a accédé au stade de la recherche après avoir réussi une thèse dans son domaine. Il cherche à comprendre les événements de l’histoire contemporaine ou de l’histoire ancienne. L’historien s’applique à relever les faits, à découvrir les sous-entendus et à débusquer les erreurs ou les mensonges. Il traque alors le moindre indice. Pour éclairer les faits, l’étude du contexte social, économique et politique est primordiale. Il émet des hypothèses, les vérifie et propose une interprétation des événements.
L’historien est enfin un écrivain. Certains ouvrages historiques se révèlent aussi des œuvres littéraires.

Matériel :
Il utilise des archives, découvertes archéologiques, documents d’époque, articles de presse, témoignages… quand ils existent !

Qualités :
Il doit être rigoureux et impartial. Pour réussir les études d'histoire il est indispensable de posséder un esprit méthodique, d'analyse et de synthèse. En outre une grande culture générale ainsi que le sens de la recherche seraient un