Historique des infrastructures de transport à Rio
Début du 20ème siècle – 1950 : Le transport public majoritairement transport ferré, est monopolisé par une compagnie anglaise (Lignt) depuis le début du 20ème siècle.
Après la 2ème guerre mondiale, la compagnie Light entre en crise et se retire de Rio, laissant l’exploitation du réseau ferré aux municipalités.
1950 – 1965 : La montée en force de la route, qui est encouragée par les pouvoirs publics. Introduction du bus et des Lotçoes (véhicules à 15 à 20 places). L’offre est globalement structurée.
1965 – 1985 : Rio perd le statut de capitale du pays. Elle est affectée par la montée au pouvoir d’une dictature militaire qui met en place des aires métropolitaines et recours à la planification fonctionnaliste. Le régime militaire compte à son actif un ensemble de réalisations d’infrastructures de transports :
Tunnels routiers ;
Alteros (terre-plein repoussant le littoral)
Pont Niteroi
Premier Métro (inauguré en 1979)
Les investissements bénéficient principalement aux classes motorisées des zones centrales et sud et aux sociétés d’autobus. Les quartiers populaires ont quant à eux souffert d’une dégradation des services ferroviaires. Résultat : plusieurs émeutes et fin du régime de la dictature.
1985 : Le gouverneur Brizola contrôle un tiers de la flotte du transport public.
Il fait appel à Jaime LERNER (maire de Curitiba) pour la réalisation du « Plan de revitalisation du centre-ville ».
1986 : « Projet RIO ANO 200 » propose plusieurs services de bus, mais seul el métro de superficie est retenu.
1988 : suite à des problèmes financiers, le successeur de Brizola démantèle le réseau => 16 compagnies. La puissance des sociétés privées d’autobus est de plus en plus importante. Un syndicat des transporteurs émerge.
Un « plan de revitalisation du centre-ville », proposé en 1985 est ajourné suite au changement de la majorité et la montée en puissance du secteur privé.
1992 : L’Etat tente de réguler le transport