Historique de WINAMAX

1. Origines et développement de Winamax

C’est en 1999 qu’est lancée la société anglaise basée à Londres Winamax fondée par des anciens cadres de Havas Interactive. Elle développe un jeu de gestion des équipes de foot (qui sera connu sous le nom de «jeu de l’entraîneur») avant de passer en 2004 dans les mains d’un trio de Français : Alexandre Dreyfus (qui a quitté depuis l’aventure pour se lancer en solo sur le site Chilipoker, basé à Malte), et - déjà - le duo Alexandre Roos et Christophe Schaming. Les nouveaux actionnaires garderont autant que possible l’anonymat. Pour une raison simple : les jeux qu’ils vont développer (paris en ligne, puis poker) heurtent de plein fouet le monopole français du PMU et de la FDJ. Une opacité entretenue avec un certain esprit potache : on a longtemps pu lire, sur le site de Winamax, une interview d’un dénommé Nelson Kontos, présenté comme un dirigeant du site. En violation de la loi, le dénommé Kontos incitait les joueurs français à venir dépenser leur argent, les assurant qu’ils ne risquaient rien. Lui-même ne risquait pas grand-chose : de bonne source, Kontos n’existe pas. Un vulgaire prête-nom, comme la société en imagina quelques-uns. L’équipe de Winamax a d’abord opté pour les paris en ligne, avant de bifurquer rapidement vers le poker. Un virage auquel la rencontre avec le tandem Bruel-Simoncini, dès 2005, donne tout son sens.
Patrick Bruel a été mordu de poker bien avant que le jeu ne devienne une mode. Joueur émérite, au titre de champion du monde de poker conquis en 1998, il voit se dessiner avant d’autres la transformation du jeu en phénomène de société, et les opportunités financières que cela implique. Fin 2004, il acquiert les droits du WPT (World Poker Tour), et importe sur Canal Plus ce programme télévisé qui cartonne déjà aux Etats-Unis, Bruel coproduit et commente l’émission . Le lancement, en février 2005, est un succès immédiat mais le chanteur sait que c’est sur le Net, où de